
Pour être simple et précis, le son développé ici est d'une tristesse sans commune mesure, et cette humeur dépressive est communiquée par un metal minimaliste et très répétitif. La batterie est métronimique, la basse inexistante, les riffs joués en boucle. Par-dessus vient se poser à quelques moments l'impeccable chant clair de Jonas Renkse ; autrement, la voix est growlée (criée gutturalement), et de manière impressionante par l'invité surprise Mikael Akerfeldt, génial leader d'Opeth. En résulte une musique hypnotique, où les mêmes motifs se répètent jusqu'à toucher le fond, et où les seules occasions de rompre cette monotonie se font par des breaks acoustiques désespérés (la sublime ballade Day) et des lead guitars floydiens.
Brave Murder Day, sans concession aucune, invente en somme la meilleure promotion possible au prozac. On en redemande, en plus.
4/5
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